jeudi 3 juillet 2008

Réno-Ely











Notre guide ne consacre que huit pages au Nevada ! Mines désaffectées, agriculture et élevage en déclin, vastes zones dédiées aux activités militaires (nucléaires et aériennes)… ce sont les jeux de hasard, essentiellement à Réno et Las Végas, qui font vivre l’économie. Entre ces deux villes, peu d’activité, guère de localités…

Nous traversons (presque) le Nevada de part en part, d’ouest en est, par la route « la plus solitaire des Etats-Unis ». La Hwy 50, qui suit le trajet du poney express, se dévide dans  le Great Bassin, aujourd’hui désert d’altitude, une succession de vastes plaines encadrées par des montagnes, ponctuées par des monts culminant entre 6 et 8 000 pieds (multiplier par 0,30 m). Le magnifique paysage, toujours pareil, est pourtant sans cesse renouvelé. Jamais monotone. Sensation d’isolement. De petites localités surgissent tous les 100 miles.  Arrêt à Austin. La chaleur est écrasante; la rue principale est bordée par une station-service, un motel, un bar et quelques maisons.  Le bar fait aussi office de restaurant. Les quelques personnes attablées mangent sans échanger un mot. Le ventilateur donne de la fraîcheur. C’est un lieu  hors du temps, tout comme cette petite ville de transit. Au mur, des images de montagne, d’animaux sauvages et des photos de chasse qui semble être l’activité principale dès l’automne venu. Un petit feuillet, édité par la chambre de commerce, reproduit un article écrit par un journaliste de passage, Jim Andersen, tombé amoureux des lieux. Il relate combien la vie à Austin, dans une des villes les plus isolées du Nevada, a du sens. Nous continuons notre route.(BPé) (….)

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